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Retour sur mon échange étudiant : Un an plus tard

  • Photo du rédacteur: Ariane Patry-Jacques
    Ariane Patry-Jacques
  • 20 juil.
  • 2 min de lecture

La Corée du Sud, ce pays qui m’a séduit. L’opposé d’où j’ai grandi. Quelles belles couleurs tu as.


Cela fait maintenant un an que je suis revenue à Montréal. Un an depuis que j’ai dû quitter ma nouvelle maison. La culture, si riche, si vivante, me hante encore doucement. Ce mélange fascinant de modernité vibrante et de traditions. Je repense aux marchés de rue animés, aux rues bondées, aux néons de Séoul. Tout était à la fois stimulant et réconfortant. Là-bas, j’ai appris à ralentir tout en vivant plus intensément.


Ce qui me manque le plus, ce sont les gens. Ces amitiés inattendues, profondes, faites de moments simples mais sincères : un fou rire partagé dans un karaoké à 2 h du matin, ces marches autours du campus, ces conversations autour d’une table remplie de soju et de bière. En seulement six mois, certains visages sont devenus des repères. Je me sens encore connectée à eux, malgré la distance, malgré le temps.


Je me surprends parfois à chercher la Corée dans les rues de Montréal. Un mot, une odeur, un rythme dans une chanson me ramènent aussitôt là-bas. J’ai l’impression d’avoir laissé une partie de moi à l’autre bout du monde.


Je crois que ce voyage m’a surtout transformée. J’y ai appris à m’ouvrir, à me débrouiller, à m’écouter. J’y ai découvert une version de moi-même plus confiante, plus curieuse, plus libre. J’ai appris à vivre. C’est étrange comme un endroit si différent peut devenir si familier, au point de se confondre avec ce qu’on appelle "chez soi".


Un an plus tard, mon cœur est encore partagé. Montréal est mon point de départ, mais la Corée du Sud restera toujours mon point de bascule. Là où j’ai appris à aimer plus grand, à rêver plus loin.


Et un jour, j’y retournerai. Je ne sais pas quand, ni pour combien de temps, mais je sais que ce chapitre n’est pas encore terminé. La Corée m’attend.

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